METHODE DE TRAVAIL

On apprend à chanter comme on apprend à parler, par mimétisme, en imitant les sons qui nous entourent.

On ne s'interroge sur le fonctionnement de la voix que lorsqu'on souhaite développer ses capacités vocales.

Pour jouer d'un instrument de musique, on le regarde, on le touche, on le manipule, afin d'entendre les sons qui s'en échappent, pour découvrir petit à petit les gestes qui le font "chanter" . Ce n'est qu'ensuite qu'on les relie les uns aux autres dans un morceau de musique.

La voix est un drôle d'instrument, qui ne se voit pas et ne se touche pas, pas avec les mains ... Il est caché sous la peau, se joue de l'intérieur. Pour le maîtriser, on doit sentir son mouvement. Mais les sensations sont parfois insaisissables, elles restent abstraites sans la description du mouvement corporel qui les génère.

Qui ne s'est jamais senti empêché ou gêné dans sa voix parlée ou chantée pour des raisons qu'il n'arrive pas à toucher du doigt ?

Semblable à l'échauffement des danseurs, consacré au groupes musculaires des différentes parties du corps, celui du chanteur doit lui permettre d'identifier les mouvements musculaires et respiratoires nécessaires à son chant, à la liberté de son expression.

Il doit rendre possible une souplesse du mouvement vocal afin qu'il ne fatigue pas sa voix.

Cette préparation doit lui permettre d'aborder un chant dans la même souplesse physique et respiratoire, dans le respect de sa tessiture, de ses aspirations musicales et de son tempérament.

Parallèlement à l'apprentissage individuel dans les cours particuliers, la pratique de la polyphonie a cappella, offre une place à chacun d'entre nous, que l'on ait une voix grave, moyenne ou aigüe, selon que l'on chante une partie de basse, un contre-chant ou la mélodie d’un morceau, que l'on sache lire la musique ou qu'on la pratique à l'oreille. Elle offre un cadre idéal pour développer connaissances et aptitudes musicales et relationnelles.